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Marché de Sor-Saint- Louis : le gombo introuvable, le prix du poivron doublé


Rédigé le 25 Mai 2016 à 16:45 | 0 commentaire(s) modifié le 27 Mai 2016 - 13:25


Ecofinance.sn (Dakar) – Les prix des légumes sont relativement chers aujourd’hui au
marché de Sor, malgré la multiplicité et la diversité des produits. Le gombo se fait désirer.


Marché de Sor-Saint- Louis : le gombo introuvable, le prix du poivron doublé
Ce mercredi matin, le marché principal de la ville de Saint-Louis, dénommé le marché  du faubourg de Sor est bruyant comme  tous les marchés. Il est un lieu d’approvisionnement de poisson (du plus grand au plus petit, toutes les couleurs et toutes les formes puisque la mer n’est pas loin du lieu), de légumes de poissons secs, d’alimentation général, mais aussi de fruits et toutes marchandises convoitées par les saint louisiens. Ce qui fait sa particularité.

L’atmosphère est à son comble. Les commerçants ne cessent d’appeler les clients à venir acheter et chacun d’entre eux veut que ce soit chez lui.

Les femmes qui y viennent, spécialement pour leurs courses, se dirigent d’abord comme d’habitude chez les vendeurs de poisson. Dès lors, le prix  de ce dernier ne tient toujours pas sur place. «Même si aujourd’hui le tas de sardinelle *yaboye*coute 300 Fr, demain, il se peut qu’il soit à 250 Fr ou moins», explique une cliente.

Les marchands de légumes se sont rangés au milieu de la route, entre deux bâtiments du marché, un peu près du coin où les vendeurs de mangues et de *maddes, se sont installés.

Quelques-uns d’eux étalent leurs légumes sur des sacs, tandis que d’autres les ont mis sur des tables et sont assis sur des chaises ou bien même sur des bidons près de leurs marchandises.

L’un d’entre eux, du nom de Moussa Ndiaye, est en train de peser pour sa cliente les légumes qu’elle désire. Sur sa table, se trouvent des légumes comme l’aubergine qui selon lui coute 250 Fr le kg ( par conséquent son prix a un peu haussé par rapport à la semaine dernière où il était à seulement 200 Fr ), le djaxoutou qui est à 400 Fr le kg , la patate de Walo qui reste  à 300 Fr  et celle de Fouta à 250 Fr,  le navet chinois ( navet importé ) qui coute 200 Fr alors que celui ordinaire (cultivé au Sénégal ) coute 400 Fr le kg , l’igname est quant ’à elle à 500 Fr le kg .

Sa cliente, qui était tout à l’heure en instance de marchandage se plaigne du prix de quelques légumes qu’elle juge chère. «Même si le prix des légumes comme la patate, le chou le Djakhoutou reste stable, il n’en est pas autant pour le prix de l’aubergine, de l’oignon et du navet ordinaire qui commence à hausser», fait-elle savoir.

Cependant le gombo *kandjia* reste  toujours introuvable. Même si la semaine dernière il était présent et coutait entre 350 et 400 Fr le kg, aujourd’hui on ne le trouve nulle part et le piment localement appelé *kani gowana* de par son gout piquant et relevé qui coûtait 1250 Fr la semaine passée, est aujourd’hui entre 800 et 850 Fr.

Par contre, le poivron *kani salade* qui s’achetait à 500 Fr il y’a quelques jours, vaut aujourd’hui 1000 Fr le kg. Il a donc doublé de prix entre deux semaines.

Ce qui ne manque pas d’être révélé par Fatou Binetou Ndiaye, une ménagère saint louisienne d’une quarantaine d’année. Habillée d’une robe rouge sang, et une voile à la tête, Bintou était venue au marché pour acheter quelques légumes qu’elle présage de revendre devant sa maison sur sa petite table.

Ainsi, elle exprime son désir de voir le prix du poivron à la baisse. «Le poivron est de plus en plus chère, si on pouvait diminuer son prix pour que j’aie au moins un petit bénéfice quand je le revende, cela m’arrangerai» dit-elle.

Cependant même si le prix de quelque légume commence à hausser, il fait toujours bon marché à Sor. Ce qui ne tardera  pas à changer avec bientôt l’arrivé de l’hivernage.
 
 
Mame Diarra SYLLA (Stagiaire)



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